Le roller ça Bliss!


Gros coup de cœur pour ce film découvert hier au cours d’une de ces rares soirées où je décide de me faire un ciné « seule ». Je savais juste que Bliss était le premier film réalisé par Drew Barrymore et qu’il y a chez cette fille quelque chose qui me fait écho. Par contre je ne me souvenais plus du tout quel en était le thème. Il s’avère que le film raconte l’histoire d’une adolescente vivant dans le trou du cul du Texas, faisant des concours de beauté d’un ennui mortel, pour faire plaisir à sa mère. Au cours d’une séance de shopping dans un magasin qualifié « hippie » par sa mère, une horde de nanas tatouées à roulettes, déboule dans l’échoppe et dépose des flyers pour une rencontre amicale de Rollers Derby. La petite Bliss impressionnée par les créatures qu’elle vient de croiser, ira voir le match et en aura sa vie toute chamboulée.



Alors oui l’histoire donne lieu à des ficelles scénaristiques assez bateau mais en même temps les phases de l’adolescence ou bien même les états d’âme humains sont souvent basés sur les mêmes schémas. Pour moi, de toute façon, le cinéma en a déjà fait le tour. Donc je n’ai pas de problème avec la simplicité de l’histoire qui nous est racontée. Après il s’avère qu’on a choisi de nous montrer la petite Bliss s’épanouir par le biais du Roller Derby. Un Sport presque inconnu en France et qui pourrait se définir comme une espèce de course de rugby par des catcheuses à roulettes. Je pense qu’on ne pouvait pas mieux choisir pour donner un cachet unique au film : c’est captivant, c’est drôle, c’est violent et pour une fois c’est un sport féminin qui est mis en toile de fond. Ce qui est assez rare pour être noté. Alors maintenant mon esprit un tantinet féministe prend peut être la parole. Et peut être que ce film l’est un peu « féministe » ou alors au contraire complètement garçon manqué.

Pour finir, Je tiens a faire un « big up » aux personnages qui sont une des forces majeure du film. Les acteurs sont très bons et quand un personnage secondaire s’appelle Drew Barrymore , juliette lewis ou encore Marcia Gay Harden on ne peut qu’être embarqué par cette joyeuse troupe déjantée.
En plus, quand tout ça est filmé avec pas mal d’humour, une pointe de nostalgie et beaucoup de tendresse, on a le plaisir de savourer un petit bijou : Et c’est ce que j’ai fait. J’avais la banane, débordante d’une énergie positive. J’avais envie d’être passionnée et me donner à fond dans la discipline que j’ai moi même fraichement rejoint. J’étais bien !
J’avais presque envie de faire du roller :).
bO.

2 commentaires:

  1. Sans oublier cette merveille de BO qui accompagne chaque action, chaque tranche de vie de Bliss <3.

    Les morceaux, bien choisis, véhiculent amour, passion, violence et tendresse tout au long du film.

    J'ai a-do-ré.

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  2. Les cahiers du cinéma en parlaient ce mois-ci, ce qui m'a plutôt donné envie. Drew Barrymore a beaucoup de talent (et un vécu étrange : issue d'une famille légendaire d'acteurs, persuadée que E.T. était vrai quand elle a joué dans le film, en cure de désintoxication dès la fin de l'école primaire,...), je suis sûr que c'est très intéressant.

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